La Suisse a voté par une large majorité au mois de novembre dernier l’interdiction de construction de minarets sur son territoire.
Chacun peut se faire une opinion sur ce vote et trouver que ce n’est pas de bonne démocratie d’interdire la construction d’édifices destinés à une religion reconnue. Il n’empêche que tous les moyens ne sont pas bons pour chercher à changer cette décision.
Chacun peut se faire une opinion sur ce vote et trouver que ce n’est pas de bonne démocratie d’interdire la construction d’édifices destinés à une religion reconnue. Il n’empêche que tous les moyens ne sont pas bons pour chercher à changer cette décision.
En particulier l’appel au « Jihad » lancé par le Colonel Président Kadhafi contre la Suisse et approuvant contre elle l’utilisation du terrorisme est à condamner résolument.
Alors même que les services secrets du Colonel Président apparaissent bien être les acteurs directs de l’attentat contre un avion de la compagnie française UTA transportant 154 personnes et ayant bien évidemment provoqué la mort de ces derniers :
-Que penser de la venue du colonel Kadhafi reçu avec tous les honneurs en France par le Président Sarkozy ?
-Que penser aussi de la déclaration du député Lefebvre au sortir de la réception de Kadhafi à l’Assemblée « Il a dit qu’il avait tourné la page de la lutte armée pour se tourner vers le dialogue» ?
-Enfin, que penser de la présentation faite par les medias du Colonel Président qui ne semblait plus qu'être un président un peu original surtout soucieux de l’avenir et de la sécurité de son peuple.
Il faut s’interroger sur la complaisance des pays occidentaux envers une telle personnalité qui n’hésite pas à appeler au jihad et au terrorisme « le jihad contre la suisse, contre le sionisme, contre l’agression étrangère n’est pas du terrorisme » dans le contexte explosif actuel, alors même que son pays n’est engagé dans aucun conflit armé, ni menacé par qui que ce soit, et que tout au plus la famille du Président Kadhafi semble avoir eu des démêlés avec la justice suisse.
L’économie a ses contraintes. Mais l’économie ne rend pas compte de toutes les conduites humaines, il est possible de s’en apercevoir en regardant de près les origines et les parcours des terroristes connus qui sont rarement issus des couches les plus défavorisées d’une population donnée, mais très souvent de ses élites économiques ou intellectuelles.
Belkine