mardi 28 mai 2013

Faux semblant et vertu républicaine


Hommes politiques de bons alois et journalistes conscients de leurs responsabilités ont fait assaut ces derniers jours d’un zèle républicain inouï. Le thème était que maintenant que la loi sur le mariage pour tous est votée et promulguée, il convient de cesser les manifestations, il faut respecter la loi quelles que soient nos opinions sur le sujet. Belkine n’hésite pas à dire qu’un tel raisonnement devrait être l’apanage des dictatures ou des républiques totalitaires. Une loi est votée, elle est promulguée, les pouvoirs publiques ont le devoir de l’appliquer et les tribunaux de la sanctionner. Mais les citoyens ont le droit et le même le devoir si c’est ce qu’ils pensent d’en discuter le bien fondé, soit pour revenir en arrière soit pour la compléter et le cas échéant d’appuyer leurs réflexions par des manifestations qui doivent absolument être autorisées pourvu qu’elles soient pacifiques et qu’elles se déroulent dans le cadre républicain classique.
Penser autrement serait refuser aux citoyens le droit de discuter du bien fondé des lois, de manifester leurs positions, en attendant que les titulaires exclusifs du droit de préparer et de voter les lois, le gouvernement et le Parlement, veuillent bien se prononcer. Manifester sur la place publique son opposition à une loi existante n’est aucunement anti-républicain, bien au contraire, pourvu que la manifestation demeure calme. 
Autre chose est le risque que ces manifestations ne permettent à des partis extrémistes d’infiltrer les partis politiques jugés plus modérés, mais il s’agit là de considérations d’opportunités politiques et pas du tout de respect du pacte républicain.


Belkine

samedi 15 décembre 2012

Le croquemitaine et la Fédération exemplaire.


Régis de Camaret a profité de sa position d’entraineur de très jeune fille pour établir avec elles des relations que la morale réprouve dans certains cas, que la justice sanctionne aussi.

Les faits devaient être assez difficile à établir puisqu’ils s’étaient déroulés il y a plusieurs années. Des témoignages à charge, mais aussi à décharge comme celui de Nathalie Tauziat. Notre tenniswomen n’avait semble t il pas mesurer la gravité d’un témoignage à décharge dans ce genre d’affaires puisque la Federation qui n’avait rien vu, en tout cas rien fait à l’époque a jugé bon de l’écarter du comité directeur. Faut-il en conclure qu’un témoignage à décharge dans ce genre d’affaire sera toujours sanctionné non seulement par la morale médiatique que nous avons vu et entendu à cette occasion mais aussi par des instances officielles en quête de réhabilitation ?

Il serait pourtant nécessaire que les témoins interrogés disent ce qu’ils ont vu et ce qu’ils pensent réellement des événements et ne soit pas sanctionnés même si le témoignage ne va pas dans le sens des courants dominants de pensées et de morale affichée. 


Belkine

vendredi 14 décembre 2012

Petits arrangements entre amis ( du PS pour cette fois)



Max Gallo a présenté une prestation, qui semblerait a priori très convaincante, de personne humble, repentante lors d’une séance télévisée consacrée à la promotion de son livre de mémoires.

Mémoire, mémoires ? Euh ! …

S’agissant de son éléction comme député du PSen 1981 en profitant de la vague rose consécutive à la victoire de F. Mitterrand aux présidentielles avant le repentir et l’humilité, il faudrait rappeler précisément les événements.

Que nous dit Max Gallo ? Des amis de Nice « sont venus le solliciter » pour qu’il soit candidat du PS à Nice. Le PS manquait-il de candidats cette année-là ? Non puisque la cellule locale du PS avait déjà désigné un candidat local qui avait travaillé plusieurs années à la promotion du PS et de ses idées sur le terrain, non sans un certain succès partiel puisque son score était passé de 3 % à 16 % des électeurs. Compte tenu de la vague rose le succès du candidat PS était assuré. Amis de Manceron, Gallo s’est en réalité fait parachuter, à évincer le candidat local, s’est fait élire dans un fauteuil pour aux élections suivantes trouver qu’il avait épuisé les voix de l’action politique locale abandonner son poste de député et consommer la déroute du ps devant la vague bleue. Aussi explique t il benoîtement dans son livre de souvenir que le candidat qu’il avait évincé l’avait insulté dans « rictus de haine ». Le candidat en question évincé de fait de la politique n’a en réalité jamais eu de contact avec Max Gallo.

Que la mémoire est belle, que les mémoires sont intéressantes quand elles sont arrangées à la glorification de leur auteur.


Belkine

dimanche 5 février 2012

Guy Carcassonne sur les parrainages : « Ne prends pas ta voiture, l’éthylotest te serait fatal ! »




Carcassonne est le nom d’une famille de juriste français respecté. Quel est l’étonnement de Belkine de lire à propos de la règle des 500 parrainages nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle de voir que le constitutionaliste déclare péremptoire : « dire qu’il faudrait rendre les parrainages anonymes n’est pas une réponse adéquate. Depuis la nuit du 4 août 1789 les privilèges ont été abolis en France. Si on disait que les élus avaient un droit, celui de parrainer, sans avoir de comptes à rendre à personnes, cela reviendrait à leur conférer un privilège… » (JDD du 5/02/12). Belkine est confondu par tant de bêtise prétentieuse.

Remonter à la nuit du 4 août pour justifier  la publicité des noms des parrains est stupéfiant. Les privilèges du 4 août étaient des privilèges de classes ou de naissance, le privilège d’un anonymat serait conférer par une élection démocratique comme l’est d’ailleurs celui du parrainage; on ne voit pas pourquoi il faudrait distinguer entre le privilège du parrainage (le plus important) et le privilège de l’anonymat qui n’en est qu’une modalité. 

Très en verve Guy Carcassonne propose de remplacer le parrainage par une liste de soutient de 1% du corps électorale, soit environ 4 à 500 000 milles signatures. Bon courage aux collecteurs de ces signatures, bon courage aux scrutateurs de leur validité.

Vous êtes sûr que Guy Carcassonne est professeur de droit constitutionnel ? De toute façon, rassurez vous, le commissariat de mon quartier me signale que sa cellule de dégrisement est libre !!!

jeudi 5 janvier 2012

Securité routiere : on ne change pas une politique qui perd!


Securité routiere : on ne change pas une politique qui perd!



Claude Guéantministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration
 &
Michèle Merli :  déléguée interministérielle à la Sécurité routière.






*Courteligne : Toute ressemblance avec un littérateur français serait purement fortuite .
Sécurité routiére : Une politique irréprochable.
 Les judicieux conseils de Brigitte Simonetta

"La Sécurité Routière et la prévention routière sont des choses sérieuses, elles doivent justement être traités avec sérieux, et non pas avec des a priori rudimentaires."