Revenons rapidement sur l’affaire Jerôme Kerviel. A l’issue du témoignage, Daniel Bouton, l’ex-Président de la Société Générale, a affirmé que Kerviel était un « génie » et un « débile ». Il faut se méfier de l’utilisation de tels mots dans les prétoires, qui permettent d’éviter de donner des descriptions claires et des explications logiques aux comportements de ceux que l'on accuse.
La presse rapporte : « Au terme de trois semaines de procès, les procureurs Jean-Michel Aldebert et Philippe Bourion ont rejeté la thèse d'une complicité passive de la hiérarchie et demandé un jugement susceptible de rétablir la confiance du public dans les banques. »
À suivre ce raisonnement la confiance serait rétablie. Cette phrase nous explique au contraire, qu’un simple trader peut faire sur la longue durée des profits tout a fait anormaux et prendre une position gigantesque de 50 milliards d’euros sans que la hiérarchie n'en soit informée, ni même ne le soupçonne.
Comment le public pourrait-il continuer à faire confiance à une telle banque, dont la hiérarchie est aussi aveugle, et le système de sécurité aussi perméable ?
À supposer que les propos du procureur général soient exacts, ils ne rétabliraient en rien la confiance du public dans la banque.
Belkine
jeudi 24 juin 2010
lundi 21 juin 2010
Y a t il un Président pour piloter le car des Bleus ?
Belkine doit-il aussi s’emparer de la question pourtant hautement médiatique des mésaventures des Bleus en Afrique du Sud ?
Y a t’il un Président pour piloter le car des Bleus ? Ou suffit-il d’une faconde méridionale et de ne rien faire pour être le Président de la plus puissante fédération sportive de France.
Belkine
Peut-être, mais pour relever la transparence totale du Président d’une fédération qui a reçu délégation du Service public pour organiser le football en France et notamment l’équipe nationale.
Le Président était bien présent lors de la « rébellion » des Bleus au moment de leur seule séance d’entraînement publique et l’on ne peut se défendre de l’impression que ce caractère public de la séance n’avait été accordé que pour permettre le show médiatique des joueurs. Ils ont même réussi à faire lire par leur entraîneur-sélectionneur un papier où ils mettent directement en cause la Fédération et cela avec l’aval du Président à qui, quelques minutes auparavant, le papier de protestation sur l’exclusion d’un joueur avait été remis.
Belkine
vendredi 18 juin 2010
Zones constructibles et destruction de maisons.
Il semble bien que les maisons situés sur les lotissement inondés de façon catastrophique lors de la tempêtes Xynthia aient été construites en conformités avec les prescriptions d'urbanisme. Dès lors, ce serait la responsabilité des autorités, qui ont édicté ces prescriptions et autorisé ces constructions, qui doit être recherché, sauf à faire valoir un réel cas de force majeur(imprévisible, irrésistible, extérieur).
La décision prise un moment, de détruire un très grand nombre de ces maisons, semblait plus répondre à un réflexe médiatique et activiste qu'à une analyse mûrement réfléchie.
Après l'avoir pourtant affirmé brutalement et sans nuance, le gouvernement semble revenir en partie sur ces décisions.
Une question se pose:
Les digues peuvent elles, dans des conditions raisonnables, être correctement entretenues?
Si non, pourquoi l'administration a-t-elle accordé les autorisations de constructions?
Si oui, pourquoi n'a-t-elle pas entretenu les digues?
Belkine
La décision prise un moment, de détruire un très grand nombre de ces maisons, semblait plus répondre à un réflexe médiatique et activiste qu'à une analyse mûrement réfléchie.
Après l'avoir pourtant affirmé brutalement et sans nuance, le gouvernement semble revenir en partie sur ces décisions.
Une question se pose:
Les digues peuvent elles, dans des conditions raisonnables, être correctement entretenues?
Si non, pourquoi l'administration a-t-elle accordé les autorisations de constructions?
Si oui, pourquoi n'a-t-elle pas entretenu les digues?
Belkine
mercredi 2 juin 2010
Qu’allait-il faire dans cette galère ?
Le gouvernement Turque a porté une caution particulièrement marquée au convoi maritime d’aide humanitaire qui se dirigeait vers la bande de gaza et qui a été brutalement arraisonné par l’armée Israélienne.
A côté du devoir d’aide humanitaire et des bavures de l’interception, il faut s’interroger sur la caution du gouvernement turque qui visait peut-être à rompre avec l’orientation traditionnellement très modérée de la Turquie sur ces questions délicates du Proche-Orient.
Belkine
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