dimanche 25 juillet 2010

L’Europe et la Chine pratiquant du Yin&Yang économique

Les banques de L’Union Européenne ont dans l’ensemble réussi les tests de résistances à une crise économique et financière simulée. La promotion de cette réussite par les médias explique : « les résultats en étaient attendus par les investisseurs du monde entier ».

Encore une fois, l’Union Européenne, les experts, les médias, confondent solidité de la monnaie, des établissements bancaires et du dynamisme de l’économie.

Aujourd’hui, l’Inde affiche un pourcentage de croissance économique de près de deux chiffres alors que son taux d’inflation s’oriente vers 20%. À écouter nos experts nationaux et européens, un tel taux d’inflation devrait faire fuir les investisseurs étrangers, ils ne fuient pas bien au contraire, ils font confiance non pas à la roupie indienne ou aux établissements financiers du pays mais à l’économie Indienne véritable.

S’il y a une crise en Europe, c’est d’abord celle de la pensée sur la politique économique, au demeurant que valent les critères annoncés en situation de crise sérieuse, le nominal des dettes restera inchangé alors que la valeur des actifs s’effondrera.

L’UE continue à essayer de rassurer les « marchés » et à apprécier les effets d’une crise avec des critères de simple évolution alors qu’une crise véritable serait un cataclysme qui bouleverserait tous les repères.

Il y a plus, les types de critères mis en jeu, rapport des fonds possédés en propre par la banque sur le total de ses dettes sont d’un usage pernicieux car, en cas de crise, les actifs correspondant aux fonds propres vont perdre de leur valeur alors que les dettes resteront à leur nominal. La banque passera sous le rapport de solvabilité exigé pour le retrouver, elle devra diminuer ses dettes, c’est-à-dire refuser des crédits et voici qu’une spirale déflationniste est mise en place.

La façon de s’en sortir pour l’Europe est de recourir aux finances publiques des Etats ou de l’Union Européenne, c’est-à-dire qu’au moment où le communisme chinois découvre des vertus au capitalisme, les libéraux européens se vouent de plus en plus à l’interventionnisme public.

Belkine

vendredi 23 juillet 2010

Une responsabilité collective, un seul coupable.

Aujourd’hui c’est le temps des vacances, et Belkine a voulu se délasser, et il espère vous délasser en abordant un sujet « léger » mais qui peut aussi donner à réflexion.

Enfin ! Le nouveau Président par intérim a parlé avec un inimitable style de « culotte de peau » et de contentement de soi, qui succède à la bonhomie lénifiante d’Escalettes. Quel contraste ! 



Belkine a cru comprendre des propos embrouillés de Fernand Duchaussoy, que la responsabilité des joueurs grévistes était collective, même si certains joueurs apparaissaient plus collectifs que d’autres. Fouchtri-fouchtra !

La sanction fait frémir : suspension d’un match amical auquel  les 23 joueurs, usés physiquement et encore plus psychologiquement par la coupe du monde, ne souhaitaient dans l’ensemble pas participer. Cette sanction de complaisance ne contribuera pas à établir l’autorité du nouveau sélectionneur, ni à crédibiliser un conseil fédéral qui a oublié toutes ses responsabilités dans cette affaire :
-d’avoir nommé un entraîneur incompétent et abrupt
-de l’avoir confirmer après les premiers doutes
-d’avoir annoncé avant la coupe du monde le nom de son successeur prestigieux, ruinant le peu d’autorité que Raymond Domenech pouvait conserver.

La sanction qui pourrait toucher Raymond Domenech risque, elle, de ne pas être anodine, le Président semble attendre sa démission, ce n’est pas dans le caractère de Raymond Domenech que l’on aurait pour une fois presque envie de plaindre.

Le président a aussi eu un discours de moral pour les deux mis en examen : Karim Benzema et Franck Ribéry, oubliant que la mise en examen avait été annoncée comme devant éviter aux anciens « inculpés » de passer pour coupable avant même la décision de l’autorité judiciaire.

Il faudra que le sélectionneur soit bien talentueux, les joueurs français performants pour sortir l’équipe de France du marasme où elle est, sur fond de moral affiché et de millions d’euros encaissés.


Belkine 


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lundi 12 juillet 2010

Tout le monde dans sa bulle


Les mésaventures de l’EDF pourraient nous faire réfléchir plus avant. 

Voilà des joueuses vedettes internationales, en contact quasi-permanent avec les médias, avec chacun des conseillers en communication. Pourtant leur perception de l’aventure (des mésaventures de l’EDF) était totalement disjointe de celle du public français et des publics mondiaux. Ce sont les emails de leurs familles qui les ont ramenés à une plus juste appréciation de l’état de l’opinion publique française et mondiale.
Il y a manifestement aussi une bulle présidentielle, à l’intérieur de laquelle il ne semble pas possible  de ressentir intuitivement que cumuler une fonction de ministre de budget, de trésorier du parti majoritaire, avec une épouse conseillère de la plus grande fortune de France, peut être un objet de scandale pour l’opinion publique.

Lecteur, aide nous, aide Belkine, indique-nous quelle serait la bulle des caciques socialistes ?