Ami lecteur tu pardonneras peut-être à Belkine cette
incursion dans le vocabulaire anglais et cette réminiscence shakespearienne.
Peut-être le feras-tu d’autant plus volontiers si Belkine te rappelle que
l’Angleterre est bien dans l’Union européenne mais ne participe pas à la
monnaie unique.
Un débat « l’euro est il en crise » aura lieu
Jeudi 28 avril. C’est l’occasion pour Belkine de proposer un point de vue sur
une question importante, qui mérite mieux que des excommunications ab initio.
Renan a écrit "une nation c'est un avenir
partagé". Cette phrase pourrait éclairé bien des débats de société en
France, mais aussi les débats économiques. La monnaie unique n'est elle perçue
que pour son rôle technique ou comme l'annonciatrice d'un futur Etat européen,
que certains espèrent avec un corollaire. L'effacement des Etats Nations
d'aujourd'hui plus ou moins ramener pour exister au folklore de chacun. Le
débat entre la tendance fédéraliste et la tendance nationaliste pourrait avoir
le grand intérêt de poser clairement un certain nombre de problèmes, c'est à
désespérer si, comme l’avance un partisan d’une thèse qui n’a pas dû prendre
ses us dans les cercles de disputatio scolastique, il serait sans intérêt.
La monnaie unique n’est certainement pas à l’origine d’une
crise économique mondiale, mais en quoi permet-elle de mieux les affronter et
d’assurer au mieux la croissance d’un pays au sein des vicissitudes mondiales.
C’est là un vrai sujet de débat, moins ambitieux que le précédent mais d’une
actualité brûlante dans le contexte économique actuel.
Le débat sur cette monnaie ne doit pas se borner aux taux
d’intérêts, à la masse des liquidités disponibles aux taux de change, mais
aussi à l’incidence de la force ou de la faiblesse de la valeur d’une monnaie
sur la santé économique. Voltaire avait en parti tort quand il écrivait que la
force d’une monnaie reflétait la force de son économie. Il y a des exemples
dans les deux sens, force du Deutsch Mark hier et force de l’industrie allemande ;
faiblesse de la lire italienne et croissance économique italienne ;
faiblesse du yen de l’après deuxième guerre mondiale et croissance économique
japonaise époustouflante.
Ces quelques remarques montrent que le débat ne peut pas
faire l’économie sur l’héritage historique et la composante sociologique d’un
pays. Ce serait alors à l’animateur du débat de ramener les intervenants au
sujet abordés.
Belkine
BDs sur la politique économique européenne :
J-C Trichet is not a french man
De l'Europe à l'UE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire