Max Gallo a présenté une prestation, qui semblerait a priori très convaincante, de
personne humble, repentante lors d’une séance télévisée
consacrée à la promotion de son livre de mémoires.
Mémoire, mémoires ? Euh ! …
S’agissant de son éléction comme député du PSen 1981 en profitant de la vague
rose consécutive à la victoire de F. Mitterrand aux présidentielles avant le
repentir et l’humilité, il faudrait rappeler précisément les événements.
Que nous dit Max Gallo ? Des amis de Nice « sont
venus le solliciter » pour qu’il soit candidat du PS à Nice. Le PS
manquait-il de candidats cette année-là ? Non puisque la cellule locale du
PS avait déjà désigné un candidat local qui avait travaillé plusieurs années à
la promotion du PS et de ses idées sur le terrain, non sans un certain succès
partiel puisque son score était passé de 3 % à 16 % des électeurs. Compte tenu
de la vague rose le succès du candidat PS était assuré. Amis de Manceron, Gallo
s’est en réalité fait parachuter, à évincer le candidat local, s’est fait élire
dans un fauteuil pour aux élections suivantes trouver qu’il avait épuisé les
voix de l’action politique locale abandonner son poste de député et consommer
la déroute du ps devant la vague bleue. Aussi explique t il benoîtement dans
son livre de souvenir que le candidat qu’il avait évincé l’avait insulté dans
« rictus de haine ». Le candidat en question évincé de fait de la
politique n’a en réalité jamais eu de contact avec Max Gallo.
Que la mémoire est belle, que les mémoires sont
intéressantes quand elles sont arrangées à la glorification de leur auteur.
Belkine
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