samedi 16 janvier 2010

Martinique, Guyane et projet national.

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Le projet gouvernemental de donner à chacune des deux assemblées martiniquaise et guyanaise la possibilité de déroger à l’application de la loi française sur leur territoire a échoué. Quelle attitude du gouvernement dans les questions nationales peut expliquer la genèse de ce projet. Le Gouvernement propose, dans le même temps un débat national sur l’identité nationale.
Sauf à tomber plus ou moins rapidement dans une certaine forme de racisme, il est permis de penser qu’il n’y a pas d’identité nationale mais que s’il y a une Nation, il y a un projet national. Celui que les nationaux d’un pays veulent vivre ensemble. La question est d’abord de savoir si les Guyanais, les Martiniquais et les Métropolitains veulent vivre un projet commun dans l’avenir, malgré l’éloignement géographique et les différences, ou s’ils ne le veulent pas.
La question est ensuite de demander au Gouvernement s’il souhaite vraiment que les Guyanais, les Martiniquais et les Métropolitains partagent ce projet commun.
Si oui, s’il y a un projet commun il faut bien sur regarder les spécificités d’applications de ce projet. Autre chose est de ruiner sa possibilité en mettant en avant les spécificités. Échapper de façon systématique, comme le proposait pour la Martinique et la Guyane le referendum, à la loi française peut être considéré comme allant bien au-delà d’une adaptation spécifique.


Belkine

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